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« La différence entre une démocratie et une dictature, c'est qu'en démocratie tu votes avant d'obéir aux ordres, dans une dictature, tu perds pas ton temps à voter. » , « Trouves ce que tu aimes et laisse le te tuer.» , « Les hôpitaux, les prisons et les putes. Telles sont les universités de la vie. J'ai passé plusieurs licences.» toutes trois de Bukowski, qui, pour ne pas dire , est mon auteur favoris.
«Je n'ai pas peur de la mort, mais quand elle se présentera, j'aimerais autant être absent.» , « L'éternité c'est long, surtout vers la fin» ,«La différence entre le sexe et la mort, c'est que mourir, vous pouvez le faire seul, et personne ne se moquera de vous. » ,« Il ne fait aucun doute qu’il existe un monde invisible. Cependant, il est permis de se demander à quelle distance il se trouve du centre-ville et jusqu’à quelle heure il est ouvert. » ..Woody Allen, même si ce n'est pas un écrivain à proprement parler mais un scénariste.
«Rare est le nombre de ceux qui regardent avec leur propres yeux et éprouvent avec leur propre sensibilité» Albert Einstein (ce n'est pas un écrivain -certes- mais un théoricien, je sais..)
«La presse est une école d'abrutissement parce qu'elle dispense de penser» Flaubert
Puis je continuerais bien longtemps mais j'ai comme qui dirais la flemme..

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Regard vide et perçant ; clope au bec. Jolie jeune fille dévastée, perdue au beau milieu de nul part. Anéantie, sans espoir, et figée dans ce qui semble être une éternité. Elle ne sait pas comment réchapper des griffes du temps, celles qui vous prennent en grippe et ne vous relâche qu'au moment fatidique. Sa chevelure autrefois d'or s'était assombrie, ou peut-être n'était-ce que la pénombre ? La nuit était tombée depuis plusieurs heures déjà, mais était-ce en elle que s'était perdue l'éclat de la jeune fille ? celui de sa crinière mais aussi celui de son cœur. Au rythme d'un tambour, il s'était mit à battre. Tout ce qu'il reste de ses battements effrénés n'est qu'un écho, et parfois, on croit entendre un léger fracas ; comme si son cœur était de marbre et que quelqu'un frappait dessus, dans le but qu'il tombe en morceau. Tremblante comme une feuille virevoltant en les beaux jours d'automne. Elle n'avait cependant aucun mal à faire aller et venir le tabac en ses poumons, parce qu'après tout, elle n'avait qu'à se pourrir ça important peu. Certes, elle était dévastée mais pire que ça : elle était effrayée. Elle n'avait pas simplement peur, la peur s'était emparée d'elle. Alors c'était donc ça de perdre quelqu'un ? Parce que oui, elle l'a perdue du moins elle est en train de le perdre. Désarmée, elle ne peut plus rien pour lui. Trouver la force de se relever paraissait impossible, pourtant il restait un espoir..mais comment aurait-elle pu le savoir ? Sa vision, troublée par cette oppressante frayeur, ses pensées, toutes dirigées vers la même personne. Désormais, il était allongé sur une table d'opération, entre 4murs bizarrement trop étroit pour tant de médecins. Sa vie ne dépendait que de ces 3hommes et ces 2 femmes en blouses bleues et malheureusement de lui. Inconscient, comment pouvait il se battre ? Deux mois auparavant il avait décidé de se laisser mourir et depuis que ces paroles ont raisonnées dans ses tympans, elle a peur ; peur de le perdre si tôt. Incapable de le laisser partir..inconsolable. Elle a peur ,aussi, de ne jamais pouvoir être heureuse à nouveau sans lui. Mais si éveillé il avait abandonné, pourquoi ,inconscient, se battrait-il?...
Alors elle se contentait de poser entre ses lèvres sucrées, ce poison au goût amer. Au milieu de nul part, attendant pour la pluie, la neige, la foudre ou encore une tempête. «Qu'une tornade me sert en son sein et qu'elle me coupe le souffle. Qu'elle me tue avant que je ne le fasse. Qu'aux cendres je retourne si tu ne me reviens pas. »

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